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Mes chemins de traverse

Un blog sur l'actualité, la vie, l'univers et le reste

30mn de bonheur

Je respire un grand coup. Mon ventre est noué, mais je ne sais même pas si c'est de terreur ou d'excitation. Un peu des deux, probablement. Ce n'est pas tous les jours qu'on est à bord d'un avion de chasse, face à la piste, paré au décollage ! Quelques secondes plus tard, c'est parti : poussée des gaz au maximum ! Je me retrouve scotché sur mon siège pendant quelques secondes. Puis l'on quitte le plancher des vaches, et c'est parti pour un vol à basse altitude. Les yeux grands ouverts, je profite de tout. La verrière du cockpit permet d'admirer le paysage qui défile tout autour de nous, tandis que nous avançons à 400km/h. Cet instant, je l'ai rêvé pendant des mois. Mais ces premières minutes ne sont que le hors-d'oeuvre. Le plat de résistance arrive déjà : dix minutes de manoeuvres acrobatiques ! Et là, une chose est sûre : la pulpe ne reste pas en bas ! Dès le premier looping, j'ai l'impression qu'une main géante essaie de m'encastrer dans mon siège. A peine le temps de reprendre mon souffle que je découvre la sensation que procure une vrille sur l'estomac. Les acrobaties s'enchaînent les unes après les autres, ne me laissant nul instant pour me ressaisir. La charge est de 4G dans certaines figures. Mon corps pèse donc quatre fois plus, c'est-à-dire 310 kgs ! Je sens mon coeur battre comme un fou dans ma poitrine. Ma vision se rétrécit brusquement et je me crispe au maximum pour éviter le black-out. Ce serait tout de même dommage de s'évanouir ! Loopings, passages sur le dos, tonneaux... Après quelques minutes, je perds le sens de l'orientation. Je suis complètement déshydraté, et mon dos ruisselle à pleines gouttes. C'est fini ? Non. Ce n'était que la première partie. J'ai à peine le temps de prendre deux photos que le pilote me demande si je suis partant pour une deuxième série d'enchaînements. La bouche pâteuse, je réponds affirmativement. Je sais bien que je vais remplir le sac en papier kraft qui a été mis à ma disposition, mais impossible de résister. Quand j'ai quitté l'appareil quinze minutes plus tard, j'avais les jambes tremblantes, le teint pâlichon, et un repas en moins dans l'organisme. Et pourtant, j'avais un sourire que je n'arrivais pas à effacer. Ce rêve, non seulement je l'avais réalisé, mais je savais déjà que j'allais le refaire un jour. Rien ne peut se comparer à ça ! Encore plus d'information sur cette activité de ce vol en avion de chasse en allant sur le site web de l'organisateur.

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